1000 idées pour la Corse

1000 idées pour la Corse et pour le monde

Idée n°15 : dompter une fée

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Mercredi 28 octobre, festival du vent. Table ronde sur le futur gazoduc Algérie-Sardaigne-Italie-Corse (le GALSI). La discussion est passionnante, il y a du beau monde, et même le président de l’assemblée de Corse, Camille de Rocca-Serra, qui n’était pas sur le programme officiel. Tous les intervenants sont très compétents, et même, pour une fois, tout le monde est d’accord pour dire qu’il nous faut impérativement ce gazoduc, ce que souligne malicieusement le président.

Un seul bémol, de taille : la connection ne peut, dans tous les cas, s’envisager avant 2015. De tels travaux ne se réalisent pas comme ça. Et d’ici là, il faut continuer à alimenter la Corse en électricité. Or, les centrales actuelles, surtout celle de Lucciana, commencent à être vraiment obsolètes, et, de plus, comme le souligne le représentant de l’état présent, la demande augmente de 3% par an.

Le problème est alors de faire la jonction entre aujourd’hui et la mise en activité du gazoduc. Les représentants des associations, des syndicats et François Alfonsi soupçonnent grandement EDF d’avoir déjà planifié la mise en place d’une nouvelle centrale au fioul à Lucciana, qui ne serait pas convertible au gaz naturel sans des dépenses majeures. Une fois cette centrale installée, il ne serait pas raisonnable de la démanteler au bout de quelques années.    Les habitants de la région bastiaise respireraient pour longtemps des microparticules cancérigènes. Et le GALSI perdrait grandement de sa raison d’être, privé de l’alimentation d’une centrale.

Malgré le consensus sur la volonté de tous d’obtenir la connection au gazoduc, l’inquiétude était grande. Comment assurer la jonction jusqu’en 2015 ? Voici une réponse possible.

Et si, au lieu de nous focaliser toujours sur les moyens de production, nous envisagions, pour une fois, la question de la demande ?

Si, au lieu de vouloir produire toujours plus, nous nous demandions s’il n’est pas possible, au moins pour un temps, de consommer moins ? Sommes-nous victimes d’un enchantement lancé par la fée électricité, qui nous fait perdre toute lucidité ?  Ne sommes-nous pas simplement en train de nous mettre nous-mêmes dans une situation insoluble ? Peut-on vraiment envisager durablement un doublement de notre consommation tous les 20 ans, ce qui est le rythme actuel ? Comment y répondrions-nous ?

Il me semble qu’il serait au contraire relativement facile de maîtriser au moins notre demande de pointe d’électricité, pour les années qui nous séparent du GALSI, et sans doute plus longtemps encore. Voici pourquoi :

Le représentant de l’état, lors de son intervention, a dit principalement deux choses. La première, donc, que la consommation d’électricité augmentait de 3% par an, ce qui est parfaitement exact. La seconde, c’est que cette augmentation n’était pas attribuable au chauffage, puisque nous sommes une région au climat doux. Ce qui est parfaitement faux. Au contraire, contre toute attente, la Corse consomme nettement plus d’électricité pour son chauffage que la moyenne française.

Voici quelques statistiques tirées des données officielles d’EDF. Pour la France entière, la demande moyenne d’électricité est de 55GW (gigawatts) environ. La demande record en hiver est de 92GW environ soit un ratio de 1,67 pour 1. Pour la Corse, la demande moyenne est de 230MW environ, pour une demande record en hiver de 440MW environ, soit un ratio de 1,91 pour 1. Nous consommons beaucoup en hiver. Et plus que bien d’autres régions.

Pourquoi ? Pour deux raisons. La première, c’est que, justement nous sommes une région réputée pour la douceur de son climat. Et donc, nous avons une tendance bien compréhensible, lors de la construction de logements, à négliger un peu la question de l’isolation, qui peut sembler secondaire. A première vue (si je me base sur les statistiques existantes), cette seule tendance réduit à peu près à néant notre avantage climatique.

Mais une seconde raison vient nous rendre plus consommateurs d’électricité encore que la moyenne nationale : la moitié des logements de Corse sont équipés de chauffages electriques, contre seulement un tiers pour la moyenne hexagonale. Cela explique pourquoi nous avons une surconsommation hivernale en Corse.

Mais c’est en fait une assez bonne nouvelle : puisque nous ne sommes pas bons, nous avons de la marge pour nous améliorer. Il est plus facile de gagner quelques pour cents quand on part de très loin que quand on est déjà très bons. Et passer nettement sous les 3% de progression par an est largement possible.

3% par an, cela fait à peu près 15MW (mégawatts) de demande de pointe supplémentaire chaque année. Ce qui veut dire que d’ici 2015, ce sont 90MW supplémentaires qui risquent d’être appelés au coeur de l’hiver, quand la demande en chauffage est maximale. Ca représente une fois et demie la puissance de la centrale de Lucciana, celle qui risque d’être remplacée par une entrale au fioul neuve. Si nous réussissions, sur ces 90MW d’augmentation prévue en 6 ans, à en économiser 60, alors, nous n’aurions plus à remplacer cette centrale pour l’instant. Il serait possible d’attendre le GALSI, et d’installer directement une centrale au gaz.

Y parvenir implique évidemment d’aller beaucoup plus loin que la démarche actuelle de maîtrise initiée par la Collectivité Territoriale. Les ampoules basse consommation, pourquoi pas, mais sachant que l’éclairage représente environ 3% de la dépense d’électricité des ménages, même si nous réduisons cette consommation des deux-tiers, ce qui semble le maximum qu’on puisse atteindre, cela ne fait que 2% d’économie. Or, il faudrait réaliser 2% d’économie, non pas au total, mais chaque année, pour réaliser l’objectif de maîtrise qui nous permettrait d’attendre sereinement le GALSI.

Il ne s’agit plus non plus d’inciter par des crédits d’impôts. Il ne faut pas que les améliorations soient assurées par ceux qui le peuvent quand ils le peuvent (et le souhaite), mais par un nombre important de foyers, tout de suite. Il faut donc viser un objectif précis de rénovation de l’habitat, de conversion des chauffages électriques vers d’autres sources d’énergie, et commencer à préparer des normes pour la construction de logements neufs. Sachant que le bâtiment subit actuellement une crise importante, ces rénovations permettraient de soutenir ce secteur crucial pour l’emploi en Corse.

L’argent économisé sur la construction d’une centrale permettrait de financer ce plan ambitieux de maîtrise. Une unité de production de 60MW, c’est pas mal d’argent (le barrage du Rizzanese, c’est 200 millions d’euros, pour 62MW prévus). Avec 200 millions d’euros, on pourrait par exemple donner en moyenne 10 000 euros à 20 000 foyers pour améliorer l’isolation de leur logement ou pour convertir leur mode de chauffage. Ces travaux seraient en grande partie accessibles à des entreprises insulaires, ce qui n’est pas le cas de la construction d’une grosse unité de production électrique. 20 000 foyers, cela représente presque un tiers des foyers corses chauffés aujourd’hui à l’électricité.

Il serait aussi bon que nous nous penchions sur des initiatives existantes, telles que la démarche Négawatt, qui a aujourd’hui pas mal d’années d’existence…

Notre monde change, certaines logiques sont aujourd’hui obsolètes. Celle qui consiste à répondre à un gaspillage par des moyens toujours plus importants en est une. Nous devons apprendre aujourd’hui à maîtriser nos dépenses dans tous les domaines, en commençant par ceux qui touchent à l’environnement : l’énergie, les déchets, l’eau. C’est à cette condition-là que nous garderons des marges de manoeuvre pour investir là où c’est nécessaire.

L’électricité est un bon serviteur mais un mauvais maître. Nous ne devrions pas courir langue pendante derrière elle. Cette fée-là doit être domptée dans les plus brefs délais.

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Written by fabien

31 octobre 2009 à 09:00

Publié dans Réflexions techniques

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15 Réponses

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  1. Le Monde nous apprend d’ailleurs qu’en raison de la forte augmentation de la demande et de difficultés dans la maintenance des centrales nucléaires, la France devra importer de l’électricité cet hiver, et que des coupures ne sont pas exclues en cas d’hiver froid.

    Sachant que la Corse maîtrise plus mal que la moyenne française la croissance de sa demande, il est clair que tôt ou tard, si nous ne changeons pas notre manière d’aborder cette question (et quelques autres), nous allons au-devant de gros ennuis.

    fabien

    1 novembre 2009 at 09:10

  2. Bonjour Fabien,

    Mille fois oui!

    Mais cela ne figure pas dans le plan énergétique Corse voté en 2005 qui est la bible de nos élus.

    Il faut donc faire rentrer ces bonnes idées dans la tête de nos élus très accros aux idées EDF.

    Jean Nicolas ANTONIOTTI

    3 novembre 2009 at 19:04

    • Qu’en est-il déjà des élus qui sont censés être sensibilisés à cette question de la maîtrise de l’énergie ? François Alfonsi, par exemple.

      Sinon, y’a pire qu’en Corse. Extrait d’un article d’Hervé Kempf dans le monde :
      « L’idéologie capitaliste – selon laquelle le marché peut résoudre tous les problèmes – a atteint ces derniers jours un sommet dans l’absurde. On a appris, grâce au député européen Vert Claude Turmes, que le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, bloquait un « projet » d’action sur l’efficacité énergétique. Ce texte est censé rendre contraignante pour les Etats membres une réduction de 20 % de leur consommation d’énergie et proposer des mesures pour atteindre cet objectif. Réduire la consommation d’énergie est le meilleur moyen de diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
      La raison de ce blocage par la Commission ? La mise en oeuvre de l’efficacité énergétique pèserait sur les prix du marché du carbone. En effet, si l’on économise l’énergie, on émet moins de gaz carbonique. Donc il y a moins de « droits d’émission » sur le marché. Donc leur prix baisse. Or la Commission européenne – avec l’aval des Etats membres – a fondé l’essentiel de sa stratégie de lutte contre le changement climatique sur le marché des émissions. »

      http://www.lemonde.fr/archives/article/2009/10/31/le-marche-des-fous-par-herve-kempf_1261059_0.html

      fabien

      3 novembre 2009 at 21:52

  3. Je voudrai dissiper une confusion qui apparait dans le texte sur l’évolution de la consommation et sur celle de la puissance atteinte. Certes il y a normalement un rapport entre les deux mais l’augmentation de l’un n’implique pas forcement l’augmentation de l’autre. La preuve nous en est d’ailleurs donnée dans le BPPI en production de juillet 2009 http://sei.edf.fr/fichiers/fckeditor/EDF_SEI/File/EDF_SEI/bilan/BPPI_Corse_2009_090727.pdf
    document EDF SEI établi conformément à l’article 6 de la loi du 10 février 2000.
    En page 4 on peut en effet y lire que l’énergie nette livrée en 2008, la consommation, a progressé de 2,9 % et que paradoxalement la puissance de pointe maximale a reculé dans le même temps de 2,1 % à 434 MW, soit la valeur de 2006.
    On peut voir page 5 les tableaux depuis 1995 et on s’aperçoit bien qu’il n’y a pas forcément de progression obligatoire et que les valeurs sont très dépendantes des conditions météorologiques.
    De plus et le rapport Leteurtrois sur les incidents de 2005 est d’ailleurs très clair sur le sujet, les délestages exceptionnels de cette année la sont dus à plusieurs facteurs concomitants, un manque de précipitations, un coup de froid important et durable, enfin des erreurs et une gestion contestable de l’événement par l’opérateur historique.
    Pour terminer, alors qu’une large campagne pour les lampes basse consommation est actuellement en cours dans l’ile et rentre dans la démarche Négawatt, il est urgent d’anticiper les possibles problèmes en mettant en place simplement mais rapidement des actions comme le dispositif Ecowatt ( http://www.ouest-ecowatt.com ) proposé en Bretagne, une autre région très dépendante pour son approvisionnement. Les prévisionnistes des gestionnaires de réseau avec leurs logiciels ne sont jamais loin.
    Pour les cinq ans à venir dans l’attente du GALSI, Il faut absolument arrêter cette course à la consommation et mieux vaut avoir quelques degrés de moins à la maison et un pull sur le dos à l’intérieur qu’une coupure totale de son alimentation électrique.

    La Corneille de Tolla

    4 novembre 2009 at 20:52

    • Evidemment, on ne peut pas regarder l’évolution de la puissance appelée en pointe d’une année sur l’autre. Elle est trop dépendante de la météo.
      Il faut la regarder sur une longue période.
      On a alors 39% de progression en 13 ans, entre 1995 et 2008 (alors que 2008 est visiblement une année de relativement faible consommation de pointe).
      Si on prend 1995-2007, en 12 ans, on a +42%.
      Tout ça nous fait bien une progression de la puissance de pointe de l’ordre de 3% par an.

      Depuis 2005, ça semble aller moins vite. Est-ce un hasard dû à la météo ou une réelle inflexion ? Difficile à dire.

      La consommation totale avance un peu plus vite : +54% sur 13 ans, +49% sur 12 ans.

      fabien

      4 novembre 2009 at 21:41

      • La course n’a décidement pas envie de s’arreter, le directeur de SEI Corse a annoncé hier à Bastia la pointe de 2009 qui est malheureusement de 468 MW.
        Aujourd’hui à 12h10 il y a une émission sur RCFM ou nous devrions entendre le directeur de SEI ainsi que JN Antoniotti le président d’Aria Linda.

        La Corneille de Tolla

        5 novembre 2009 at 12:48

  4. […] le même problème qu’avec l’électricité : une pointe de quelques semaines dans l’année impose des investissements qui se chiffrent […]

  5. oooh, quelle belle conclusion. Fabien associe statistiques aride de consommation électrique et poésie.

    « Et donc, nous avons une tendance bien compréhensible, lors de la construction de logements, à négliger un peu la question de l’isolation »

    il existe en France une réglementation thermique qui oblige à isoler les logement neuf. Je suppose qu’elle est appliqué en Corse. La région en en « zone H3 », tout le sud de la france, ce qui donne des exigences d’isolation moindre qu’à Lille, mais il y en a quand même.
    Par contre, qu’il y ait de l’isolation mise en rénovation, ça reste à voir.

    il y a effectivement des solutions pour réduire la pointe,
    par exemple des petits boitiers à poser chez les particulier pour « effacer » leur consommation de chauffage au moment des pointes (l’inertie du batiment suffit à maintenir au chaud, évidemment)
    mais pour l’instant ça ne plait pas à la CRE :
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/effecement_electricite_pointe_pics_8583.php4

    Jef

    6 novembre 2009 at 15:56

  6. Tu parles de la RT 2005 ? Je vois qu’elle est appliquée depuis la fin 2006. Ca ne concerne encore qu’une faible part du parc corse. Est-on sûr qu’elle soit appliquée systématiquement, par ailleurs ?

    fabien

    6 novembre 2009 at 16:30

  7. la rt2005 a été précédé de la RT 2000, et avant de la RT 1989,
    et puis encore 81 et 75 enfin. Plus ça allait, plus les logements neufs étaient bien isolés à la construction.
    Sur le continent, la rt est respectée, même s’il y a très peu de moyen de controle (meme à mon boulot on se demande qui fait des controles…peut-être l’organisme qui s’appeele CETE), en corse je sais pas si elle est aussi bien respecté, à priori oui parce que le monde de la construction neuve est bien uniformisé. Enfin, on peut dire que le maitre d’ouvrage s’expose à des amendes si la rt n’est pas respectée et qu’il y a un controle (peu probable mais bon)

    Depuis 2007 il y a même une « RT batiment existant » qui oblige à certaines performances thermiques, dès qu’on rénnove une maison, une paroi, en engageant certains frais (poar exemple : les fenetre simple vitrage, ça ne s’installe plus) Son application est encore moins surveillée. voir l’arreté truc du 8 mai 2007 ou plus simpelmenbt le guide ademe « rénover sans se tromper »

    Jeuf

    7 novembre 2009 at 10:59

  8. Résumé des choses à faire pour réduire la consommation de pointe. Objectif : économiser l’équivalent de 6 ans de hausse de la consommation.

    – Ampoules basse consommation. Attention, le gain est fortement limité, puisque la consommation pour l’éclairage est de l’ordre de 3% du total, et que la chaleur dégagée par les ampoules l’hiver sert aussi à chauffer les logements. On ne peut donc économiser en hiver que dans les logements chauffés autrement qu’à l’électricité. En conséquence, le gain potentiel est de l’ordre de 1% à peine.

    – Mettre un pull. Baisser de 1° la température d’un logement en hiver permet de gagner 7% de consommation. Si tous les Corses faisaient ça, on gagnerait 2 ans.

    – Plus généralement, prendre conscience qu’on consomme pas mal. Je suis assez impressionné du nombre de fenêtres ouvertes alors qu’il fait relativement froid dehors. Dès que la température extérieure descend vers les 16-17°, il faut commencer à faire attention. Les 7% annoncés plus haut sont largement atteignables en conséquence. Quelques campagnes d’information de la CTC seraient sans doute utiles, moins chères, et plus efficaces que les campagnes ampoules basse conso.

    – Dispositifs de type écowatt : on est averti quand la consommation générale est critique, et on fait un effort aux heures de forte consommation.

    – Isoler les logements. Une première étape serait de mener des diagnostics énergétiques systématiques. De nombreux logements pourraient être améliorés avec de faibles efforts de type double vitrage ou isolation des combles. Ensuite, on pourrait mener un travail plus profond sur l’habitat ancien, mais ce ne serait pas forcément rentable. En revanche, aller plus loin sur les constructions neuves serait une bonne chose.

    – Accélérer la conversion des chauffages électriques vers d’autres sources d’énergie, notamment la biomasse et éventuellement le solaire thermique. Actuellement, on convertit 300 logements par an en Corse. Ca fait 0,5% des logements actuellement chauffés à l’électricité. C’est bien, mais c’est insuffisant. Sur 6 ans, ça ferait gagner 3%, soit 1 an. Visons au moins le double.

    Si on gagne 6% en 6 ans sur la conversion, 6% sur l’isolation, 6% par un dispositif de type écowatt et 6% par des changements de comportement, on peut même réussir à faire baisser légèrement la demande de pointe (hors variations annuelles, bien entendu). Or, chacun de ces objectif est largement réalisable.
    Même si le Galsi prenait un ou deux ans de retard, c’est gagné.

    Et si on n’a pas le Galsi, ça sera toujours ça de moins à trouver.

    fabien

    15 novembre 2009 at 19:42

  9. suite à ce que je disais : un article critique sur les réglementations thermiques
    http://www.amisdelaterre.org/Une-reglementation-thermique-des.html

    Jef

    16 novembre 2009 at 17:47

  10. […] Des solutions pour produire plus d’énergie en Corse, plus propre, il n’en manque pas, mais elles sont forcément coûteuses et aucune ne représente une panacée. On en revient toujours au même problème : la meilleur énergie, c’est celle dont on maîtrise et régule la consommation. […]

  11. […] sont très mal maîtrisés, avec une pointe hivernale très forte et une croissance très rapide, comme expliqué ici. « Ca marche ailleurs, ça marchera forcément ici » La dernière fois que […]

  12. […] particulièrement brutal en Corse. Et en croissance permanente (pour des précisions chiffrées, voir ici). Ce pic et sa croissance nous forcent à une course sans fin aux capacités de production, dans […]


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